du rose s’il vous plait, oui du rose, toujours plus de rose, en excès, du rose encore et toujours. petite flute de champagne dans ma main, dans ma longue robe rose de chez givenchy. personne n’oserait croire que j’ai pleuré comme une peuchère trois heures auparavant dans ma chambre d’hôtel et pour cela j’aimerais remercier l’existence des glaçons et celui qui a eu l’ingénieuse idée de créer ces espèces de moules à glaçons. comment ose t-il. comment ose t-il ne pas faire attention alors que je suis supposément en train de l’ignorer ? je fini d’une traite, mauvaise habitude instaurée alors que mes yeux absorbés par l’écran finissent par se poser sur la réalité la vraie. tant qu’il y a du champagne je resterai. peut être que ça rendra les gens plus beaux. est-ce que boo sera là ? est-ce que même carli chou sera là ? rien n’a de goût sans ces deux-là. un serveur passe et je lui pique une autre flute de champagne le remerciant d’un sourire un peu surfait. dès qu’il a disparu un soupir s’échappe de mes lèvres. « il va falloir beaucoup de champagne... » je souffle pour moi même. et beaucoup de belles personnes. je pouvais déjà voir des vêtements de collections totalement dépassées et mes yeux en souffraient énormement.

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Un bal. Un truc sans intérêt proposé par cet hôtel que t'as envie de quitter plus que tout. Enfin, plus autant depuis que t'es avec Lyra, t'avoues. Robe noire, sequins, le maquillage que t'appliques sur cette peau qui ne l'a pas vu depuis plus d'une semaine. C'était long, tout ce temps sans te maquiller, mais tu peux dire que ça ne te manquait pas, t'as réussi à te trouver une petite amie en aillant peu, voir pas de maquillage alors tu te sens capable de tout maintenant.

Buffet vers lequel tu te diriges, directement, le regard qui se pose sur tous les gens, qui jaugent, se demande pourquoi ils sont là. Est-ce qu'ils ont été forcés ? Est-ce qu'ils ont agi sous la menace ? Peut-être bien, toi, en tout cas, oui. Petit four que tu mets dans ta bouche et regard qui se porte sur la meuf à côté de toi avec une coupe de champagne. « Est-ce qu'ils demandent la carte d'identité ? » Question conne, ça à pas l'air, mais tu préfères être certaine.

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@luda

ootd // Il ajuste son jabot une énième fois avant de fouler la salle de réception, la tête haute et l'air d'un aristocrate croisé avec une star de la disco obsolète. L'absence de belle cavalière à son bras blesse un peu son ego, mais il reste fort et comble ce vide avec deux flûtes de champagne, une dans chaque main. L'espace d'un instant il pense à les vider toutes les deux d'un trait, en même temps, mais il n'a pas envie de tâcher sa chemise et se contente d'en siroter une et de prendre garde à ne pas renverser l'autre lorsqu'il se met à power walk vers Luda.  « Ma chérie ! s'écrie-t-il en lui faisant la bise vigoureusement, j'arrive pas à croire que tu m'as laissé venir tout seul ! On aurait fait une super impression à deux, je suis déçu. » Reese fait une moue pour signaler son mécontentement, mais elle se dissipe dès qu'il remarque la compagnie de son amie. « Oh, fancy meeting you here. Ravissante robe, au passage. » Il exhibe ses dents en un sourire charmeur, puis lui tend sa deuxième coupe de champagne. « Tiens, c'est cadeau ! »

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un bal au sein de l'hôtel. une occasion de danser, papoter et cracher son venin autour de petits fours et coupe de champagne. mouais, tu n'es généralement pas invitée à ce genre de soirée mondaine que tu hais au plus au point. mais ça te va toi dee. tu préfères ton ordinateur et tes amis pixelisés de ton mmorpg préféré. pourtant cette fois-ci, t'étais obligée de laisser ton ordi au placard est d'enfiler ta fameuse robe rose bien flashy. depuis le temps que tu cherches une occasion pour la portée en plus. c'était un bal ; qui dit bal dit concentration de personne au même endroit, soit le meilleur moment pour mener à bien ta petite enquête sur moriah creek. une occasion rêvée, t'as foncé.

mal à l'aise dans ta robe qui te dénude les épaules, mal à l'aise dans cette foule de personnes, tu te frayes un chemin dans la masse, ton petit carnet rose et ton stylo alien à la main, prête à noter le moindre comportement suspect. tu t'attardes sur le trio atypique, tu les observes silencieusement. "les sujets sirotent et s'offrent des coupes de champagne, sûrement dans le but de copuler par la suite. classique. reese arbore comme à l’accoutumée un style extravagant. est-ce pour dissimuler sa véritable apparence alien ? piste à suivre."

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Un bal qui est organisée dans l'hôtel, t'étais pas vraiment intéressé par ce genre d’événements, t'aurais même sans doute refusé d'y aller. C'était différent cette fois, t'as une raison de bien t'habiller, t'as une de raison de te maquiller aussi. Dollie, c'était ta raison. Tu ne sais pas ce qui t'as pris de dire oui quand elle t'a demandé d'être sa petite-amie. La petite voix en toi qui t'a possédé, qui a répondu sans même que tu y réfléchisses aux avantages et aux inconvénients. T'as une petite-amie à présent, peut-être que ça ne durera pas, le temps de ses vacances, mais tu t'en fiches.


Les cheveux qui restent lâchés, parce qu'il était impossible pour toi de les dompter. Le maquillage, t'as aussi fait au plus rapide, quelques paillettes aux coins des yeux, de l'highlighter pour briller un peu plus, des lèvres que tu laisses au naturel. La partie la plus compliquée qui arrivait : la tenue. T'avais aucun vêtement qui pouvait faire penser à une tenue de soirée, ce n'était que de l'argent qui était dépensé inutilement pour toi, t'avais pas que ça à faire après tout. Robe noir qui traînait dans ton armoire, tu sais plus pourquoi tu l'avais acheté, certainement pas celle de l'enterrement de tes parents, tu y avais mis le feu, t'espérais juste qu'elle t'aille encore.

Salle de réception qui paraît immense, qui te donnerait presque envie de faire demi-tour. Dollie, que t'aperçois au loin, t'as presque peur d'aller la voir, d'aller la déranger alors qu'elle semble être en si bonne compagnie. Les talons qui avancent timidement, le sourire qui se dessine sur tes lèvres. Tu trembles, t'es impossible, tu te donnerais presque des claques pour être aussi peureuse. Le bruit des talons qui résonnerait presque dans la pièce, t'avance comme si tu marchais sur des œufs, les jambes qui sont un peu trop tremblante, la vue aussi d'ailleurs. Corps que tu bouscules, que tu n'avais pas vu, alors que ses cheveux roses se remarquaient certainement depuis l'autre bout de la pièce. « Désolé, je suis tellement maladroite. Est-ce que ça va ? Vous avez mal quelque part ? Je n'ai rien renversé sur vous ? Je suis désolée encore une fois. » Le flot de paroles qui continue encore et encore, qui ne s'arrête que lorsque tu dois reprendre ta respiration, t'es vraiment pathétique.

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j’étais prête à sortir mon portable quand (@dollie) une jeune fille semble m’adresser la parole. je regarde même derrière moi histoire de voir si elle m’a confondue avec... je ne sais pas ? un maître de cérémonie ?« non » je commence toujours surprise avant d’ajouter avec un sourire malicieux « c’est l’occasion ou jamais, cette soirée est vraim- » j’allais dire que la soirée craignait mais une voix familière m’arrache un sursaut de soulagement. dieu existe « CARLI CHOUUUU » la bise. « olalala amour, tu es exaltant de beauté- » je dis en détaillant sa tenue ramenant mes mains vers ma bouche forcément choquée mais pas déçue. « je pourrais presque te prendre dans mes bras mais la matière que tu portes et la mienne vont certainement s’effriter » oui très important ça. d’une mine désolée je répond l’air de m'excuser  « et je le regretterai jusqu’au jour de ma mort- je ne pensais pas que tu viendrais » je le regarde alors s’adresser à mademoiselle carte d’identité à qui que n’ai toujours pas demandé le prénom mais je n’ai pas le temps de demander quoi que ce soit qu’un tourbillon d’anxiété s’abat sur nous. enfin pas moi -dieu merci- c’est une robe givenchy après tout, le monde entier m’aurait entendu crier autrement. je passe mon bras sous celui de reese et chuchote à son oreille  « carlita, est-ce que tu as promis un amour éternel à la gamine en rose sur le côté ? parce que je te jures que si elle ne cligne pas des yeux pendant les cinq autres prochaines minutes un oeil risque de tomber » quel personnage intriguant, elle est d’ailleurs tout en rose. (@dee) ... mais ma tenue n’a rien à envier à la sienne du tout.

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la musique qui retentit dans la salle bondée de monde, les rumeurs qui vont bon train, des éclats de rire, des murmures. des gens qui dandinent leur corps, qui marchent, restent immobiles, se bousculent. tout ça tu n'y fais pas attention. t'es dans ta bulle à griffonner sur ton petit calepin tes théories les plus farfelues sur les gens, l'hôtel, la ville, le monde entier. comme ça on dirait que t'es occupée, que c'est pas ta faute si tu te mêles pas aux autres convives et que tu te jettes pas sur des coupes de champagne gratos. mais la vérité c'est que t'es l'entière responsable de cette bulle qui te protège des contacts sociaux. t'es une aventurière quand il s'agit de découvrir des complots mondiaux mais pour ce qui est de la vie sociale t'es aussi effrayée qu'un petit agneau. un petit agneau aux boucles roses.

mais ce soir ta bulle éclate. ton corps est bousculé, t'es obligée de faire trois pas sur le côté pour éviter la chute (c'est là que t'es ravie t'avoir gardé tes baskets que ta longue robe rose dissimule). tu lâches ton petit carnet qui se perd dans les nombreuses gambettes présentes. t'as sauvé ton stylo, c'est déjà ça. tu fais face à ton agresseur. t'es prête à l'étriper mais une voix douce parvient à tes oreilles. elle s'excuse, sa voix est tremblante, elle est terriblement gênée et mal à l'aise que ta colère s'efface face à sa douceur. « oh... non, non, ça va. » on t'a sorti de ta bulle, t'es un peu désemparée. « c'est pas grave, vous excusez pas j'étais juste en train de... mon carnet ! » tes précieuses informations, tu te jettes alors sur le sol pour tenter de récupérer ton bien. et là sans que tu ne comprennes rien, un bruit de verres brisés te fait sursauter. les gens échappent des exclamations de stupeur. tu sens de petits morceaux de verres qui te tombe sur le visage, un petit picotement sur ta joue. tu choppes ton carnet et te relève aussi sec. « what the fuck ? » tu touches ta minuscule entaille sur la joue, abasourdie en lançant des regards interrogateurs à la jeune femme à la voix douce.

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ootd // Soulagement en apercevant les minois familiers, Reese aurait profité de la soirée même sans connaître personne mais c'est toujours plus facile avec des gens qu'il connaît. Il s'empresse de rejoindre les deux demoiselles et réprimande sans attente Luda de ne pas l'avoir attendu, ignorant au passage sa remarque sur les matières de leurs vêtements parce qu'il n'y connaît rien mais ça, faut pas le montrer. « Bien sûr que j'allais venir, t'as vraiment cru que j'allais rater ça ? » Du champagne gratuit, de la bouffe à volonté et une opportunité de se la péter devant les autres, ça n'arrive pas souvent.  « Oh, c'est Dee. COUCOU DEE ! s'écrie-t-il à l'intention de la gamine à qui il adresse un signe de la main enjoué avant de se retourner vers Luda, « elle est un peu chelou mais inoffensive, t'as pas à t'inquiéter. » Acquiesçant vivement pour confirmer ses mots, il porte enfin son attention vers Dollie, à qui il n'hésite pas à refiler sa coupe de champagne en trop. « Et toi alors ? T'es venue toute seule ? Tu vas pas trop t'emmerder ? Tu veux rester avec nous ? » Les questions s'enchaînent avec insistance, trahissant presque à quel point Reese est désespéré d'avoir de la compagnie. Il s'apprête à étancher sa soif après tant de paroles quand un bruit de verre brisé retentit en écho, accompagné de cris de surprise que son hurlement perçant vient rejoindre lorsqu'il réalise que sa coupe vient d'exploser dans sa main. « MA CHEMISE ! » s'écrie-t-il. Pour tout vous dire, il ne sait même pas en quoi elle est faite, juste qu'elle lui a coûté une blinde et refuse de la voir se transformer en torchon, bien que seulement quelques gouttes de champagne aient atterri dessus, le reste formant une flaque où baignent les éclats de verre à ses pieds. La main sur le cœur, il tente de calmer ses battements affolés, mais son rythme ne fait qu'accélérer lorsqu'il se rend compte ne pas être le seul a avoir subi ce sort. Tant mieux ? Ou pas. « C'est quoi ce bordel ?! »

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ootd //  Ses bottes de combat noires foulent le sol ciré de la salle, des pans de sa robe froissés dans ses poings pour se donner une fausse allure de princesse. Aelita avance avec une élégance presque parodique, sa démarche seule suffit à se moquer de la foule déjà présente et elle se perd dans son jeu enfantin qui l'amuse à tel point qu'elle en oublierait presque la présence de son compagnon. « Bon, disparais pas, je pars en repérage, » lance-t-elle finalement à Captain en jetant la veste en cuir qui recouvrait ses épaules sur sa tête. Sans plus attendre, elle s'éclipse à travers la foule, volant des petits fours par-ci et espionnant des conversations par là. Pas que les vies des convives l'intéressent particulièrement, mais plus elle en sait sur les touristes, plus il sera facile de les faire flipper. Il y a beaucoup trop de têtes qu'elle ne connaît pas à son goût alors elle se plait à se faufiler entre les silhouettes, yeux plissés et oreilles tendues en une concentration ultime quand des bruits de verre brisé et des cris de surprise se font entendre. Aelita réalise rapidement ce qui se passe et éclate évidemment de rire – un ahahaha semi-mort qui, pour elle, équivaut à un rire à gorge déployée. Elle profite du court moment d'inattention pour se glisser derrière un inconnu totalement random. « C'est à cause des ondes des vaisseaux d'alien, » affirme-t-elle après être apparue à ses côtés visiblement hors de nulle part. Sourire à peine perceptible et pourtant légèrement flippant aux lèvres, elle s'approche de lui, sans doute beaucoup plus près que ce qu'autoriseraient les normes sociales, pour lui murmurer à l'oreille : « Ils arrivent. »

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